Le Mouvement Syndical International
à l'ère de “l'individualisme numérique”:
transition vers une coexistence syncrétique* avec la Nature
( *Syncrétisme : combinaison de systèmes hétérogènes sans les associer).
L'adaptation au changement climatique est déjà devenue un défi majeur pour la société. Avec d'autres menaces planétaires, ce défi signifie la nécessité d'évoluer vers une coexistence syncrétique avec la nature et exige la création d'une nouvelle infrastructure économique viable.
Le syncrétisme économique, qui désigne la combinaison de systèmes hétérogènes quelconques sans les associer, agit aujourd'hui comme une alternative économique aux structures d'entreprise qui recherchent l'unification, la monopolisation, la minimisation des coûts et les rachats. Ce syncrétisme devient la nouvelle idéologie économique de l'ère actuelle de l'individualisme numérique et permet de créer une nouvelle infrastructure de l'économie capable d'assurer la reproduction du potentiel de la biosphère, de résister aux catastrophes naturelles, aux conditions climatiques extrêmes, aux défis migratoires, aux guerres, et d'assurer la création d'emplois de la nouvelle qualité.
Il est nécessaire de mettre en œuvre desprojets sur l'adaptation au changement climatique de qualité nouvelle :
• une forme d'organisation efficace ;
• une plateforme d'interaction économique et juridique ;
• institutions de gouvernance.
Le mouvement syndical international est une forme d'organisation prête à l'emploi, capable de garantir une interaction inclusive et transfrontalière des parties prenantes dans les projets d'adaptation au changement climatique.
Le mouvement syndical international est aujourd'hui capable de mettre en œuvre des projets en coopération efficace avec les banques, les gouvernements, les entreprises, les universités, les ONG et les organisations internationales.
La mise en œuvre de ces projets s'inscrit dans le cadre des programmes de la verte économique , qui ont été adoptés par les gouvernements de nombreux pays du monde et qui visent à réduire la pollution de l'environnement (en particulier, la réduction des émissions de dioxyde de carbone), à conserver la biodiversité et à lutter contre la dégradation de l'environnement (désertification, déshydratation, déforestation...).
La base juridique et technologique de ces activités est la signature de l'accord international , qui prévoit le déploiement d'une plateforme institutionnelle numérique . Cette plateforme prévoit la création d'institutions polycentriques et d'environnements virtuels ( Virtual Environments ) nécessaires à la gestion des projets, des connaissances et de la propriété intellectuelle, des relations juridiques et des juridictions.
Les projets d'adaptation au changement climatique impliquent une interaction multilatérale entre un grand nombre de parties prenantes de différentes juridictions. Cela signifie que de nouvelles institutions sont nécessaires pour légitimer les nouvelles relations transfrontalières, économiques, juridiques et sociales.
La gestion de formes de financement mixtes et de nouvelles formes de solidarité, de technologie, d'innovation, de projets complexes et d'intelligence artificielle nécessite des images numériques appropriées des objets et des sujets. L'institut de la propriété numérique et l'institut des entreprises numériques sont de telles nouvelles entités numériques, qui assurent le déploiement de mécanismes modernes de gestion numérique.
Ces institutions fournissent la personnalité juridique, la pertinence juridique, l'arbitrage, ainsi que la réglementation, la fiscalité et la base juridique des projets d'adaptation au changement climatique. En outre, ces institutions numériques exploitent tout le potentiel des systèmes juridiques existants pour déployer un nouveau cadre mondial d'interaction économique , rendant possible une transition vers une coexistence syncrétique avec la Nature .
À ce jour, seul le mouvement syndical international, respectant les principes de justice et de solidarité, possède l'ensemble des qualités nécessaires pour résoudre les problèmes planétaires. Seul un mouvement syndical international fondé sur divers projets mondiaux et de nouvelles plates-formes syncrétiques peut garantir la coopération économique transfrontalière et assurer la confiance, le contrôle et la sécurité mutuels face aux problèmes grandissants, à l'incertitude économique et aux aspirations sociétales à la justice, à la solidarité et à un avenir viable.